“Francophones et Francophiles”

Interviews journalistiques de la classe du Français des Affaires 2023

Madame Williams interviewée par Coleman Hunter (Extrait)

Kate Williams: Oui, alors, je m’appelle Kate. Je travaille ici à UPrep dans le bureau de Global et Outdoor et je suis ancien prof de français. Je suis heureuse de participer à ce projet.

Coleman Hunter: Ma première question est quelle a été votre introduction à la langue française?

Kate: Alors, Donc, quand j’étais petite, ma meilleure amie était française. Et donc, bien que j’habitais au Texas, où l’espagnol était beaucoup plus utile, moi, je voulais être exactement comme ma meilleure amie et parler français comme elle. Donc j’ai commencé à apprendre avec elle à la maison. Et puis ensuite, quand j’avais le choix au collège, j’ai décidé de faire du français.

Coleman: Très bien, c’est parfait pour cette interview. De quelle manière utilisez-vous le français dans votre parcours professionnel? Pourriez-vous me donner des exemples spécifiques?

Kate: C’est une très bonne question. Avant de faire ma maîtrise, je ne voulais pas être professeur de français. J’ai plutôt suivi un programme en français axé sur le développement international. J’ai commencé à travailler dans le domaine du développement international, mais j’ai vite réalisé que ce que j’aimais le plus dans ce domaine, c’était l’éducation. J’ai commencé à travailler dans l’éducation en tant que professeure, mais je disais toujours à mes étudiants de sortir de la salle de classe et de vivre une expérience à l’étranger. C’est ainsi que j’ai commencé à travailler dans le monde des voyages éducatifs où je suis maintenant. J’ai travaillé pour plusieurs entreprises privées pour créer des programmes d’échange en français et en espagnol. J’utilise toujours le français dans les programmes d’échange ici à UPrep en cherchant des partenaires francophones. Malheureusement, ce ne sera pas possible cette année, mais nous espérons avoir un programme francophone ici à UPrep l’année prochaine.


Monsieur Collins interviewé par Rohan Hinkel

Nom: Rohan Hinkel
Nom: Scott Collins

Rohan Hinkel: Quand avez-vous appris le français pour la première fois?

Scott Collins: Au lycée, je l’ai étudié de la troisième année jusqu’à l’année dernière.

Rohan Hinkel: Pourquoi avez-vous choisi d’apprendre le Français?

Scott Collins: Je pouvais étudier l’espagnol ou l’allemand, mais je ne sais pas pourquoi j’ai choisi le Français. Lauren m’a posé la même question. Ma soeur à étudié le français et je pense que ça m’a influencé. J’adore Paris et à l’époque je voulais la visiter, maintenant, je l’ai visitée! Et aussi la mystique de la langue.

Rohan Hinkel: Vous avez-dit que vous avez déjà visité Paris?

Scott Collins: Oui, oui, il y a six ans.

Rohan Hinkel: Que préférez-vous à Paris?

Scott Collins: Oh, le Centre Pompidou! J’adore le Centre Pompidou, la Baguette et le Brie, et la Tour Eiffel. Mais je n’y suis pas monté parce-que c’était fermé. J’aime l’art contemporain, alors le Centre Pompidou est mon endroit préféré.

Rohan Hinkel: Comment gardez-vous votre français?

Scott Collins: J’essaye d’utiliser Duolingo chaque jour, mais seulement quelques minutes par jour.


Monsieur Collins interviewé par Lauren Hwang (Extrait)

Lauren: Comment êtes-vous devenu professeur?
Scott: J’ai étudié à l’université d’Oregon. En 2009, j’ai travaillé à la station de télévision. Après cela, j’ai étudié le journalisme à l’université de Missouri. J’ai travaillé dans le journalisme à Seattle et Portland. Ensuite, j’ai étudié l’éducation à l’université d’Oregon.


Mme. Tello interviewée par Carilyn Brandt

Carilyn: Vous préférez être prof ou doyenne aussi? Quelle est votre position préférée à l’école?

Mme Tello: J’aime beaucoup être prof, j’aime enseigner les langues aux étudiants, et aussi l’histoire et la culture J’aime beaucoup le faire. J’aime bien les relations que j’ai développées avec les étudiants dans le travail de doyenne, donc c’est le côté du travail que j’aime beaucoup. Mais, il y a des jours où je me dis, “non, je ne veux pas le faire!” et aussi les jours quand j’aime beaucoup.

Carilyn: D’accord. Vous dites que vous êtes allée à l’université. Est-ce que cela a été une expérience utile?

Mme Tello: L’université c’est super, parce que tu es encore jeune, tu as la vie devant toi. Tu veux rencontrer des gens, tu veux savoir, tu veux apprendre des choses importantes de la carrière. L’université c’est bien pour la vie académique, mais aussi c’est super pour la vie personnelle. On a beaucoup d’amis, on fait la fête aussi, on en fait beaucoup. C’est l’enseignement de la vie.


Madame Briefel interviewée par Zack Hampson
Zack Hampson: Que faites-vous comme travail?

Aviva Briefel: Comme travail, je suis professeur de littérature anglaise et de cinéma…. J’aime mon travail parce que j’aime bien enseigner. J’aime bien parler avec les élèves et j’aime bien lire des livres et regarder des films. Et j’aime bien écrire.

Zack Hampson: Pourquoi votre travail est-il important?

Aviva Briefel: Il est important, je crois, parce que c’est important de savoir bien lire et comprendre, ce qu’on lit, et c’est important d’analyser les films. Il y a tellement d’images dans le monde et il faut les comprendre. Il faut savoir comment les images marchent et c’est aussi très important de savoir écrire, de savoir écrire, bien s’exprimer, et communiquer.

Zack Hampson: Avez-vous des passions?

Aviva Briefel: Oui! J’aime beaucoup, c’est un peu bizarre mais j’aime beaucoup les films d’horreur. Donc, les films qui font peur. Et je trouve qu’ils sont très intéressants parce qu’ils nous renseignent beaucoup sur notre culture, et d’autres sociétés.

Zack Hampson: Quel serait le travail de vos rêves?

Aviva Briefel: Ah OK. Le travail de mes rêves depuis que je suis petite, je voulais être actrice ou au théâtre ou au cinéma ? Mais je crois qu’ être professeur, c’est des fois un peu comme une actrice, parce qu’on doit parler devant beaucoup de gens, on doit être très actif, on doit être dramatique et tout ça. Et donc pour moi, c’est un peu comme être actrice d’être prof.

Zack Hampson: Si vous pouviez changer une chose de votre travail, qu’est-ce que vous changeriez?

Aviva Briefel: Je crois que si je pouvais changer quelque chose… que j’aurais moins de devoirs à noter parce que c’est dur de donner beaucoup de notes et de lire beaucoup de devoirs. Et donc j’aime bien lire les essais des élèves. J’aime bien lire ce qu’ils écrivent. Mais des fois, quand j’ai un cours qui a 50 élèves, c’est dur, y a beaucoup, beaucoup à lire et ça prend beaucoup de temps. Donc des fois, je voudrais avoir moins de de travail pour noter.


Madame Gulati interviewée par Mira Hinkel (Extrait)

Mira: Pourriez-vous me décrire les études que vous avez faites, s’il vous plaît.

Madame Gulati: J’ai fait mon bachelors dans computer science. C’était un degrée pour quatre ans, je l’ai fait à Montréal.

Mira: Pourriez-vous me décrire votre carrière s’il vous plaît.

Madame Gulati: Après mes études, j’ai eu une offre pour travailler à Microsoft. C’était mon premier travail après mes études. Je faisais des tests sur les applications comme Microsoft Exchange et Microsoft Outlook. C’était pour travailler sur l’email mais quand j’ai commencé ce n’était pas très commun de faire l’email. Bien sûr dans les compagnies ils avaient de l’email mais c’était des autres sortes d’email et maintenant c’est dans tous les endroits. Les enfants et les familles communiquent avec email mais ce n’était pas commun quand j’ai commencé à travailler sur email.
Mon premier groupe était Microsoft Exchange et Microsoft Outlook. C’était la première version d’Outlook, c’était la naissance d’Outlook. Après ça j’ai travaillé sur les autres applications comme Microsoft Works et puis j’ai travaillé sur le search engine MSN. J’ai fait des recherches sur les search engines. On a parlé avec des compagnies comme Google.
Après 10 ans, j’ai changé mon travail à Microsoft pour faire du marketing. J’ai parlé avec d’ autres développeurs pour savoir comment il faisait des applications sur Microsoft Windows. J’ai beaucoup travaillé dans différents pays et j’ai parlé avec des personnes qui développent des applications sur le Microsoft Windows platform et j’ai expliqué et fait des conférences sur comment faire des applications sur notre système d’exploitation.
J’étais à Microsoft pendant 16 ans alors la dernière moitié de mon temps là bas c’était de travailler avec une autre compagnie qui s’appelle Microsoft Great Plains. C’était pour les entreprises qui voulaient faire leur business sur les applications de Microsoft comme le Nordstrom, comme Expedia. Pour traquer leurs inventaires, leur chaîne logistique, alors mon groupe a fait une acquisition de l’entreprise Great Plains.
Après ça, j’ai démissionné. Je suis partie parce que j’avais un enfant et j’attendais un bébé et j’étais fatiguée.
Alors je suis restée à la maison un an, peut-être un peu plus, et puis mes amis m’ont appelée pour faire du consulting pour Microsoft. J’ai fait du consulting dans deux groupes pendant trois ans. Après ça, je connaissais quelqu’un qui avait un contrat avec le Gates Foundation et ils cherchaient quelqu’un avec de l’expérience. On m’a demandé de travailler là et j’ai fait un peu de consulting pendant dix mois. Après ça, mon fils avait presque 3 ou 4 ans alors j’ai recommencé à travailler avec plus d’attention. Avant, j’ai travaillé plus dans la maison mais quand mon fils a commencé à l’école, j’ai pensé que je pouvais travailler au bureau. J’ai travaillé à Expedia et j’ai fait une application pour aider les agents à régler les questions de leurs clients. J’y suis restée trois ans.
Puis, j’ai travaillé pendant deux ans à Nordstrom. C’était intéressant parce que j’ai travaillé sur les gift cards électroniques afin que les clients puissent les utiliser sur plusieurs sites web de Nordstrom. Ils voulaient une plateforme gift card qui marchait pour toutes leurs boutiques. J’avais un petit groupe de product managers qui travaillait pour moi et on avait besoin de faire un design pour le gift card.
J’ai travaillé un an à T-mobile et puis je suis retournée à Microsoft, où je travaille maintenant à Microsoft Azure.


Monsieur LeVine interviewé par Talia LeVine (Extrait)

Talia LeVine: Est-ce que vous aimez le français?

Sidney LeVine: Oui, oui, certainement. C’est vraiment un plaisir pour moi. Je ne suis pas vraiment un expert de l’histoire de l’anglais, mais je sais que l’anglais est une langue qui a été créée principalement pour les affaires. Beaucoup de personnes avaient besoin de discuter des affaires qu’ils avaient créées, donc ils ont créé une langue facile à apprendre pour cela. Ce n’est donc pas vraiment la langue la plus belle du monde. À l’inverse, le français est une langue qui est mieux ou pire, et l’Académie française la préserve comme dans un musée. J’adore vraiment cette langue, elle est tellement belle et les croyances qui s’y rattachent sont également très belles à écouter. Cela me fait vraiment plaisir de parler français et d’écouter des choses en français, car c’est juste une langue un peu plus belle que l’anglais.

Talia LeVine: Quelles sont vos principales recommandations pour apprendre le français?

Sidney LeVine: C’est une question un peu difficile car cela dépend beaucoup de votre niveau. Dans un monde idéal, le meilleur moyen d’apprendre le français est de l’écouter vraiment. Dans la culture française, il ne faut pas hésiter à lire des livres et à regarder des séries créées par des francophones. Mais si vous n’avez pas le niveau pour cela, c’est très difficile. Je dirais que mes recommandations seraient de commencer par des choses comme Duolingo, Le Petit Prince et tout ce genre de choses créées pour les personnes qui apprennent le français. Ce n’est pas mal du tout. Tout le monde a besoin de commencer quelque part. Mais dès que possible, arrêtez de faire cela et je vous recommande de passer à des choses plus avancées comme les textes littéraires en français.

Monsieur Bollag interviewé par Carmel Bollag (Extrait)


Carmel: Quel est votre titre officiel et votre poste?

Laurent: je suis chef de service d’anesthésiologie obstétricale de l’université de washington ici à Seattle. Oui, je suis aussi professeur à l’école de médecine ici à Seattle.

Carmel: quand avez-vous su que vous vouliez devenir anesthésiste?

Carmel: Et qu’attendez-vous avec impatience chaque jour au travail?

Laurent: chaque jour est différent et jamais le même, oui. J’aime interagir avec les patients, voir leurs bébés, leur joie, c’est un privilège de faire partie de ces événements importants dans leur vie et ça me fait beaucoup plaisir et ça me donne beaucoup de satisfaction.

Carmel: Et quelle est la compétence la plus importante pour un anesthésiste?

Laurent: La compétence la plus importante pour l’anesthésiologie je dirais que c’est l’habileté de prendre des décisions très rapidement et il faut aussi travailler dans une équipe très effectivement et en fait il faut tout pratiquer il faut faire des simulations et a c’est vraiment une chose très particulière pour un anesthésiologiste.

Carmel: Avez-vous fait des erreurs?

Laurent: Oui, ca c’est normal, c’est normal qu’on fasse des erreurs mais je pense que l’important dans cette situation c’est de comprendre pourquoi on a fait cette erreur. On a fait cette erreur parce qu’ on ne savait pas une chose, ou est-ce qu’ il y a une faute dans le système et il faut changer le système?On doit toujours faire ce qu’on appelle “root cause analysis” pour vraiment trouver la raison pour laquelle la faute a été faite.

Carmel: Et comment rassurer les femmes qui ont peur.

Laurent: Il faut donner les explications, il faut expliquer tout très très longuement, simplement, il faut rassurer que tout va bien aller, il faut donner confiance que c’est un hôpital bien que tout soit très bien organisé. Et tout la ici pour aider, ont veux la même chose.

Carmel: Est-ce que c’ était difficile de passer de l’école de médecine en Suisse aux États-Unis?

Laurent: Oui c’était difficile, mais on peut s’arranger, d’abord c’est commencer avec ses papiers, parce que les papiers suisses maintenant sont aussi les papiers européens mais ils ne sont pas acceptés aux États Unis. Alors il faut refaire les examens et c’est toujours ennuyant. Il faut passer beaucoup de temps à étudier. Ce serait une très bonne idée pour la communauté européenne et les États- de faire un contrat, qu’ils acceptent leur diplômes et leurs degrés de médecin.

Carmel: La dernière question

Carmel: D’accord, alors merci beaucoup pour cette interview, c’était très intéressant et je veux vous remercier pour votre temps.

Laurent: De rien de rien, c’est mon plaisir et si vous avez d’autres trucs en Français en fait je suis là pour vous.

Carmel: Merci.

Madame Crawford interviewée par Claire Crawford (extrait)


Claire: Ma première question est, quelle était votre matière principale à l’université? Était-elle pertinente ou non pour votre carrière?

Alexa: J’ai étudié les études internationales. C’était les sciences politiques, des sciences économiques, et l’histoire. J’ai étudié l’Europe et surtout la Russie parce que c’était la fin de l’ URSS. Et c’était marrant parce que c’était ma deuxième concentration. j’ai commencé en communication et puis j’ai changé. Mais mon premier travail était en communication, et puis c’était ma carrière. alors c’est amusant. C’était difficile de trouver du travail quand j’ai fini l’université.

Claire: Pourriez-vous me décrire votre parcours professionnel?

Alexa: J’ai commencé dans l’édition et après ça c’était avec des design graphiques, et puis la publicité. Ce sont des agences qui avaient des clients qui avaient besoin de communication et de publicité. Et puis après ça j’ai travaillé dans une école privée et j’ai fait du fundraising. J’ai essayé de trouver de l’argent pour l’école. Et puis après ça mon travail favori était quand j’avais mes enfants. J’étais une maman pendant 19 ans. C’était mon travail préféré.

Madame Dumouchel interviewée par Julia Cappio (extrait)


Cappio: Quand vous étiez au lycée, quelle profession vouliez-vous faire?
Dumouchel: Quand j’étais au lycée, je voulais être une travailleuse sociale. Parce que j’aime bien aider les gens autour de moi. Et, je suis capable d’écouter ce qu’ils ont à dire.
Julia: Où est votre lycée?
Dumouchel: Mon lycée est situé sur la rive sud de Montréal. À peu près 30 minutes au sud. À environ 45 minutes de la frontière américaine de New York.
Julia: Quand avez-vous décidé de devenir professeur?
Dumouchel: J’ai décidé de devenir professeur pendant le baccalauréat. Le baccalauréat au Québec c’est “Bachelor degree.” Et puis, mon baccalauréat était une formation scolaire et professionnelle. Alors, mon premier choix de carrière, c’était l’éducation pour aider les étudiants à choisir les projets universitaires et tout… C’était une classe qui était obligatoire pour les étudiants de prendre et pour graduer. Alors, c’est ça! J’ai commencé d’être professeur en éducation dans les lycées francophones.
Julia: Est-ce que vous avez été professeur ailleurs? Et où?
Dumouchel: J’ai enseigné ailleurs dans des lycées francophones… En fait, j’ai enseigné au lycée où j’ai moi même étudié en tant qu’étudiante. Et après, j’ai déménagé au Japon. Et puis, au Japon, j’ai enseigné le français à L’alliance Française pendant 6 mois. Ensuite, j’ai déménagé aux Etats-Unis mais je n’avais pas de carte verte… J’ai construit un programme de Francais pour une école privée pour les maternelles ici, à Bothell. Alors, j’enseignais le Français chaque semaine pour les petits… Et puis après, j’ai obtenu une carte verte et j’ai enseigné le Français “Kids of the Creek” et j’étais aussi le professeur assistant en Anglais. Après, j’ai enseigné avec les enfants autistes dans les lycées anglophones. J’ai travaillé avec la population autiste pendant deux ans et j’ai décidé de faire une maîtrise d’enseignement à l’Université de Washington. Et, maintenant, je suis à UPrep!
Julia: Qu’est-ce que vous aimez à UPrep?
Dumouchel: J’aime beaucoup le fait que les classes soient petites. Alors j’adore le fait qu’il y ait entre 10-15 élèves dans chaque classe. Ça permet de meilleures relations, je crois, avec les élèves. J’aime bien le fait que je puisse partager ce que je connais, le français, j’aime bien partager. J’aime parler de culture et de la langue. J’aime aussi le fait que je cuisine dans la classe chaque mois. J’aime bien, moi personnellement, j’aime le programme intensif.
Julia: Quels sont les défis d’être professeur?
Dumouchel: Moi, je trouve, qu’il est difficile de concilier la famille et le travail…[Le travail] n’arrête jamais dans la tête! Et on pense toujours… Et puis, c’est pour moi, c’est un défi. Mais, peut être, ce qui est difficile c’est le transport parce que j’habite à 50 minutes de UPrep, alors deux fois par jours.
Julia: Décrivez une journée typique à UPrep.
Dumouchel: Oui! Alors, je pars de ma maison à 6h30 du matin. Et puis, j’aime bien arriver tôt dans la classe. J’ai trois classes différentes. J’enseigne Français A, pour les sixième années, Français B, pour les septièmes années, et Français 1 pour les lycéens. Alors, c’est trois préparations, alors j’essaye de travailler dans ma période de libre… Je suis un advisor, un prof tutor pour 12 élèves de huitième année. Alors, voilà! J’aime bien prendre le déjeuner avec mes collègues de travail et…je bois le café dans la salle des professeurs, alors ça c’est bien. Je travaille beaucoup à la bibliothèque.
Julia: Que voulez-vous que l’on sache à propos des profs?
Dumouchel: Je crois que les professeurs de UPrep sont très dévoués et puis, les professeurs en général, aiment bien que les élèves communiquent par courriel… J’insiste sur le fait que pour développer des relations avec nos élèves. Parce que nous avons des relations professeurs-élèves, j’aime moins les écoles publiques. Alors, je crois que les professeurs de UPrep sont dévoués et aident leurs élèves. J’aime bien collaborer avec les professeurs tuteurs au même niveau que moi, alors c’est bien.